Salon du livre et pensées philosophiques

21 mars 2008

Salon du livre et pensées philosophiques

Mardi dernier (désolée pour le retard), je suis allée au salon du livre. Ces deux derniers années j'y ai travaillé en tant que libraire sur le stand du Seuil. Autant vous dire que c'est crevant, on y travaille environ 70h en moins d'une semaine, on est debout toute la journée, présent pour la mise en place du stand (sortir des cartons les livres et les mettre en rayon par ordre alphabétique et selon le genre, ce qui nous permet de connaître un peu le catalogue) et pour l'inauguration (faut pas rêver, le champagne et les petits fours c'est pas pour nous, ils nous passent sous le nez et en général on meurt de faim et il fait très chaud). On se fait également prendre de haut par des clients qui savent tout mieux que tout le monde (enfin c'est ce qu'ils pensent...) et qui nous prennent pour des "vendeurs" (grrrrrr pour être vendeuse à H&M y a pas besoin de faire des études, pour être libraire il FAUT faire des études), il y a le bourdonnement incessant, on a vraiment l'impression d'être dans une très grande ruche. J'imagine que si l'on nous observe d'en haut ça doit donner réellement cette impression, tous ces stands ressemblants à des alvéoles dans lesquels les clients viennent chercher leur bonheur, un bout de célébrité en rencontrant l'auteur(e) chéri(e).
Mais bon, il y a également des bons côtés. Le premier qui me vient à l'esprit c'est le fait d'avoir l'impression de vivre hors du temps pour une semaine dans une ville remplie de livres (hi hi mon fantasme!). Le second, c'est la paye (ben oui faut pas non plus être hypocrite quand en une semaine on peut avoir la moitié d'un SMIC on ne crache pas dessus!)
Mais bon... cette année je n'ai pas pu car je n'aurais probablement pas trouvé d'accord avec ma fac. Je suis donc allée au salon du livre en visiteuse-étudiante (place gratuite!).
Tout d'abord pour avoir fait le salon du livre en tant qu'exposante mais également en tant que visiteuse aux précédentes éditions je peux vous assurer que celui-ci n'a rien à voir avec les autres. Tout d'abord que l'on soit exposant ou simple visiteur, on passe au portique détecteurs de métaux, on doit ouvrir son sac afin que les agents de sécurité puissent voir si on ne cache rien de dangereux (objets tranchant, bombes... tout ce qu'on rêverait de ramener à un salon du livre).
Passés les portiques et les vigiles, tout redevient normal (mis à part les policiers qui font des rondes dans le salon).
J'ai donc pu pour une fois profiter du salon, j'ai vu une moitié de conférence sur le e-book (le conférencier avait un tic de langage, j'ai préféré me sauver au bout de 45 min, je ne supportais plus ses "hein", tous les trois mots!), papoté avec mes anciens camarades de l'IUT qui eux travaillaient au salon (les chanceux), eu des cadeaux sur le stand d'Hachette Jeunesse (des marques pages émantés, des cartes postales, des badges Oui-Oui et Fantômettes).
Cette année, mis à part Israël qui est à l'honneur, le salon a mis en avant un auteur, Philippe Gelluck, le dessinateur du Chat. Il y avait un espace consacré au Chat. Pour vous, quelques pensées philosophiques du chat